Page 17 - Le magazine officiel de la Ligue de Paris Ile de France

« On ne voyait que Tiémoué sur le terrain »

e passage de Tiémoué Bakayoko au sein du club du CA Paris n’est pas passé inaperçu.
LGamin de la Porte d’Orléans, c’est naturellement que le jeune garçon rejoint, après
un passage à l’Olympique de paris XVe, le CA Paris en 2003. Il y restera jusqu’en 2006.
Il y laissera une empreinte indélébile. « Sur le terrain on ne voyait que lui » admettent
en cœur Jonathan Baldaire et surtout Pierre-Yves Bodineau qui ont entraîné le jeune
footballeur. «La première sensation c’est qu’à 10 ans il tirait les corners indifféremment
des deux pieds. Il était fluide avec une gestuelle naturelle. Il avait surtout une double
accélération incroyable qui faisait toutes les différences. Pourtant physiquement il était chétif avec de toutes petites
jambes. On le surnommait le flamand rose. » Au poste de milieu offensif il se fait vite remarqué par les clubs pros.
« Nous n’avons jamais douté qu’il réussirait » ajoute encore ses entraîneurs. Parce qu’au-delà de son talent naturel le
petit Tiémoué est un bosseur. Toujours en demande d’exercices. Exigeants ses éducateurs le font encore progresser
dans le giron douillé du CA Paris avec lequel il remportera notamment la Coupe des Hauts-de-Seine. Des trophées,
l’enfant rêve encore d’en gagner. « Il haïssait la défaite » se rappelle encore les coaches. « Il pouvait être grognon quand
ça ne tournait pas comme il le souhaitait. Mais il était surtout très jovial. Il a toujours été expressif. Il montrait ses sen-
timents et il prenait les choses très à cœur. Il profitait surtout de la vie. Il aimait manger c’était aussi son moteur, sa
récompense. » Il partira ensuite à Montrouge avant d’entrer au centre de formation de Rennes qui a réussi à persuader
le jeune garçon et surtout sa famille. « Tiémoué a toujours eu la chance d’être parfaitement encadré par ses proches. »
conclut Pierre-Yves Bodineau. Un entourage qui aujourd’hui encore le préserve des vicissitudes du milieu.

Des phénomènes fidèles à leurs origines

De nombreux joueurs franciliens sont aujourd’hui professionnels grâce en partie à la formation reçue en
région parisienne. Désormais sous le feu des projecteurs, ils n’oublient pas pour autant d’où ils viennent et
retrouvent régulièrement, avec plaisir, le lieu de leurs premiers exploits balle au pied.

Anthony Martial aux Ulis
Sa venue ne passe jamais inaperçue aux abords du stade Jean-
Marc Salinier. Anthony Martial profite souvent des rassemble-
ments de l’équipe de France pour passer quelques instants avec
ses anciens éducateurs et les jeunes licenciés du CO Ulis, le club
essonnien où il a connu ses premières émotions de footballeur.

Kylian Mbappe à Bondy
Entre le prodige et son club de cœur, l’attachement est viscéral. Kylian Mbappe adore passer du
temps dans les rangs de l’AS Bondy qui ne se prive guère de retrouver son jeune talent pour des mo-
ments uniques à l’attention des petits et grands. Revenu fêter le titre de champion de France dans
la ville de Seine-Saint-Denis, l’international français continue de faire l’unanimité autour de lui avec
sa gentillesse, sa disponibilité et sa simplicité.

Paul Pogba à Roissy-en-Brie
A chaque fois, la surprise est de taille
pour l’US Roissy-en-Brie et ses jeunes
pousses. Star mondiale, Paul Pogba
reste toutefois très attaché à la forma-
tion de ses débuts puisque le milieu de terrain vient de
multiplier les visites en Seine-et-Marne en cette fin de
saison. A l’entraînement ou en tournoi, il a fait le bon-
heur de dizaines d’enfants.

Alphonse Areola aux Petits Anges
Alphonse Areola est très fier de son premier club. Le
gardien tricolore parvient toujours à dégager un peu de
temps pour répondre aux sollicitations des Petits Anges
qui l’ont vu grandir. Avec pédagogie et simplicité, il parti-
cipe même à des ateliers de gardien de but qui rassemble
une multitude de spectateurs.

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