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quelqu’un qui ne connaît pas les hommes. Chacun a sa
manière de vivre, on peut être expansif ou ne pas du tout
l’être. C’est un mélange de caractères.

Avant le match d’ouverture, quel pourrait être votre dis-
cours face au collectif ?
C’est un discours de confiance. Il s’agit là d’une compéti-
tion longue dans laquelle il faut rentrer rapidement tout en
prenant la mesure du collectif. Pendant les stages, j’inter-
viendrai pour fixer la ligne fédérale mais c’est l’entraîneur
qui prendra la parole la veille et le jour du match notam-
ment. Mais les joueurs n’ont pas grand besoin de mots,
sauf quand ça va mal…

De nombreux joueurs de cette équipe de France (Evra,            cas particuliers, je pense que la formation est notre priorité
Martial, Pogba, Matuidi, Coman, Diarra…) sont issus de          nationale.

la Ligue de Paris Île-de-France de football. Quel regard        Quels sont vos rapports avec la Ligue de Paris Île-de-
portez-vous sur le football francilien ?                        France ?
C’est un bassin important où il y a une grande diversité.       J’ai des rapports cordiaux. Cette Ligue travaille bien,
C’est un football très formateur mais il n’y a peut-être pas    comme l’ensemble du football français.
assez de clubs professionnels. On peut toujours le regret-

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Concernant le travail de formation effectué, est-il satis-      voles. C’est loin d’être une contrainte. Après il y a des
faisant ?                                                       clubs plus ou moins costauds en termes de gestion éco-
A Paris et en région parisienne, on travaille bien. C’est sou-  nomique. Les régions s’étendent et sont des interlocuteurs
vent plus dur car il faut trouver les stades. Mais globale-     importants. Les mairies restent proches des clubs, ce qui
ment je pense qu’on est un pays formateur. Sans parler de       permet d’avoir des terrains et par conséquent des béné-
                                                                voles.

                                                                Quel serait un Euro réussi selon vous ?
                                                                Pas de crise déjà. Les supporters venant au stade doivent
                                                                repartir heureux et avec un bon souvenir de la France. Et
                                                                ensuite je fais le vœu de voir l’équipe de France atteindre
                                                                ses objectifs voire plus.

Noël Le Graët et le Président Sandjak                           Quel élan peut apporter ce genre d’événement ?
                                                                Quand on regarde l’histoire, il y a toujours plus de licenciés
                                                                avec un Euro réussi. Il va falloir donc s’attendre à un afflux
                                                                de licenciés et on le prévoit. Certains clubs peuvent ac-
                                                                cueillir encore plus et d’autres plus du tout en raison de
                                                                questions matérielles. Il faut surtout une bonne qualité
                                                                d’accueil. Donc un Euro réussi, c’est l’occasion de créer
                                                                des vocations pour beaucoup de gamins et pas unique-
                                                                ment dans le football.

                                                                                               Propos recueillis par Cyrille LEGENDRE

                                                                Suite page suivante > 15
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