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a illuminé la capitale

souvenirs comme le confessait à l’issue du tournoi le Pré- Le sourire symbole d’une
sident du club bulgare de DFK Vidin, Petar Mitev : "C’est compétition qui restera
la première fois que nous disputions un tournoi hors de comme un beau succès.

chez nous. Nous en avons été vraiment très fiers et ho-

norés. C’était un événement pour nous de venir à Paris.

Un événement qui va rester graver dans nos cœurs à tout

jamais". Car tout a été fait pour que les jeunes filles et

leur entourage ne pensent pas qu’à la performance pen-

dant ces trois jours. Entre la visite de l’Hôtel de Ville de

Paris, la découverte des monuments parisiens en Ba-

teaux-mouches et l’invitation au Parc des Princes pour

assister à la rencontre de l’Euro Portugal-Autriche, le pro-

gramme était riche et varié. Un vrai bonheur pour la jeune

joueuse bulgare Katrina. "Etre à Paris est une véritable

chance. Sa culture, ses monuments, son mode de vie, point de vue sportif ces confrontations ont également

tout est tellement attirant". Bien loin du ballon rond, Jan eu beaucoup d’intérêt pour l’Italie où le foot féminin

Farbula, le Secrétaire Général de l’Association de Foot- n’est peut-être pas aussi puissant que dans d’autres

ball de Bratislava, mettait aussi en nations européennes". Et effectivement
exergue ce Paris "capitale de la culture Football et découvertes lorsque l’on évoque le football féminin

européenne". Et que l’on soit de l’Est de culturelles au programme international, on pense évidemment à la

l’Europe ou du Sud, la satisfaction était la des trois jours puissance du football allemand. Et les

même. "J’ai eu en permanence ce senti- jeunes joueuses de Potsdam n’ont pas

ment de partage, d’amitié et de sympathie", notait failli à cette réputation puisqu’elles ont finalement

Ricardo Stefanoni, l’entraîneur de l’équipe italienne de remporté ce premier trophée. Mais pas au prix d’une

Ligorna 1922. "C’était pour moi l’essentiel. Même si d’un domination outrageuse puisqu’après avoir été

Une cérémonie d’ouverture entre joie et solennité

Comme toute grande compétition, la Paris European Cup a eu sa La cérémonie d’ouverture de la
cérémonie d’ouverture le vendredi 17 juin au stade Maryse Paris European Cup, à l’image
Hilsz. Ahmed Bouajaj, le Secrétaire Général de la Ligue, était présent des grandes compétitions
pour ouvrir officiellement le tournoi : "Ce n’est pas une compétition
factice", a précisé l’élu de la Ligue. "Nous souhaitons réellement internationales, prémisse d’une
mettre en valeur ces jeunes filles. Avec cet acte fort, nous rappelons compétition très réussie.
que le football féminin est important à nos yeux. Il s’agit de ne pas
le laisser de côté. Gagner un match, c’est une bonne chose, mais
vivre ensemble et partager des émotions, c’est encore bien mieux.
Le football n’est qu’un prétexte". Un lancement partagé par Liliane
Capelle, adjointe au Maire chargée des sports dans le XIe
arrondissement de Paris. "Le football est sans doute le sport le plus
universaliste. Il faut arrêter de faire une spécificité. On parle
énormément de sport féminin mais il est préférable aux mots de
prendre des actes". Les jeunes filles engagées dans la compétition
n’ont pas attendu non plus pour passer à l’action et livrer des
matches de grande qualité.

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