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CÔTÉ COUR

Issu du centre de formation du FC Sochaux, club avec lequel il a
raflé la Coupe de la Ligue (2004), puis champion de France avec
Lyon (2006) avant de rallier Monaco, Saint-Etienne puis Troyes,

Sylvain Monsoreau reste un des nombreux enfants du football

Sylvain Monsoreau

"Je ne suis pas encore rouillé"

Pourquoi le football ?

A 6-7 ans, j’ai commencé pour faire comme mon frère aîné et rejoindre un ami d’enfance
qui avait pris une licence.

Le premier club ?

Voisins-le-Bretonneux. Une petite ville des Yvelines où je n’ai que de bons souvenirs. Je
suis d’ailleurs toujours en contact avec mon premier coach, Yann Touboulic, toujours au
club.

Le club de cœur ?

Sochaux parce que j’y ai été formé pour le monde pro. L’aventure a été belle du début à
la fin, dans un club convivial et familial.

Le premier match chez les professionnels ?

Sochaux-Lille en 2000, en D2. Cascade de blessures, on me fait jouer en défense centrale
aux côtés de Bernard Maraval. Un bon souvenir, de l’émotion, du bonheur et la victoire
(2-0) devant ma famille.

L'entraîneur le plus marquant ?

Guy Lacombe. Il m’a permis de beaucoup progresser. Il était juste et très compétent. Un
passionné qui donne envie de le suivre et de se sublimer pour lui.

Un stade mythique ?

Le Parc des princes. Mon père m’emmenait voir le PSG quand j’étais petit. J’ai même
été ramasseur de balle pour un PSG- Bordeaux en 1993 !

L'anecdote la plus folle concernant un match ?

Un Caen-Monaco sous l’ère Ricardo. A la mi-temps, j’avais pris un peu trop de temps
et tous les joueurs sont sortis. Le match a recommencé... sans moi. On a failli prendre
un but. Le coach n’était pas très content et je me suis bien fait chambrer après.

S'il ne fallait retenir qu'un coéquipier ?

Je vais dire mes amis du centre de formation de Sochaux : Frau, Pedretti, Mathieu, Daf
et Meriem.

Revenir jouer en région parisienne, c'est
possible ?

C’est possible, je ne suis pas encore rouillé (rires) ! Je m’entraîne régulièrement. Ce
serait un joli clin d’œil que de revenir jouer sur Paris pour boucler la boucle...

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