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CÔTÉ COUR
Laurent Robert a certainement été l’un des plus beaux
pieds gauches de la Ligue 1. Formé à Montpellier, il fera
également les belles heures du PSG pendant deux saisons,
avant de connaître l’apogée de sa carrière et ses meilleurs
Laurent Robert :
"J'ai marqué le dernier but
des Bleus du XXème siècle"
Pourquoi le football
Mon père était footballeur donc j'ai suivi ses traces. J'ai touché à plusieurs autres sports
(judo, ping-pong, tennis, basket, handball). Mais les chiens ne font pas des chats...
Premier match clé
En Division d’Honneur à la Réunion avec l’US Bénédictine. C’est là que j’ai été très vite
repéré.
L'arrivée en métropole
Je signe à Brest à 15 ans, mais le club est déclaré en faillite quelques semaines plus
tard. Je rejoins l'AJ Auxerre mais au bout d'une semaine, en décembre, avec le froid, j'ai
décidé de repartir, niveau climat, c'était pas possible (rires). J'ai finalement signé à
Montpellier, et j'ai été formé là-bas.
Un souvenir de stade
Un nouvel entraîneur, Graeme Souness, était arrivé à Newcastle et pour son premier
match, je ne suis même pas sur le banc. Dans la tribune, alors que l’équipe perdait, le
public s’est mis à chanter mon nom pendant tout le reste de la rencontre.
Un coéquipier
Le plus fort, c'était Alan Shearer ! Sans aucun doute. J'ai connu des grands joueurs mais
lui était très très fort, sur et en dehors du terrain.
Un geste technique
Le coup franc direct.
Un match
La victoire 7-2 avec le PSG contre Rosenborg. J'avais une pression incroyable. Il fallait
qu'on gagne ce match pour aller au prochain tour, et surtout, il fallait le faire avec
3 buts d'écart ! J'ai marqué un but et donné 6 passes décisives !
L'équipe de France
La victoire en Coupe des Confédérations 2001 reste un souvenir incroyable. Une
compétition pareille, en Asie, ça ne s'oublie pas. Et puis avec les Bleus j'ai marqué contre
la Turquie le dernier but du siècle (en novembre 2000) ! Je n'en ai mis qu'un mais il est
resté dans les mémoires (rires).
Une ambiance
En Grèce, à l'Olympiakos. Je n'avais jamais vu ça, de la première à la dernière
seconde... L'ambiance en Premier League est pas mal, mais là c'était encore
au-dessus. C'était volcanique !
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